Je suis content car j’arrive à remplir toutes ces conditions dans une ambiance plutôt détendue de collège de ZEP dont, après quelque généralisation abusive, je peux résumer la nature ainsi: la part d’élèves chieurs dans un collège de ZEP est strictement proportionnelle à la part de jolies filles dans la salle des profs. Je suis frappé par le défilé qui s’étale sur toute la matinée, entre profs de langues hispanisantes, de littérature moderne et classique et de physique chimie. Je suis prêt à entamer n’importe quel projet! Ah oui les 5e2, j’aimerais bien les emmener à la basilique St Denis, ça te dirait?. Moi: Mais bien sûr, avec plaisir!. N’allez pas croire que mes propos sont purement intéressés. Je suis parfaitement conscient des puissants enjeux pédagogiques qui se construisent derrière une telle démarche d’ailleurs…quoi?….ma gueule?…vous en croyez pas un mot?….oui bon d’accord.
Enfin. Qui a dit que les conditions de travail craignaient en ZEP? Tant qu’il n’y aura pas que des boudins, partir le matin bosser dans un collège ne sera pas qu’une corvée! Et tant qu’il y aura des sourires aimables sous des yeux pétillants pour le proposer, même le projet le plus chiant du monde se fera sans trop de déplaisir. C’était la minute fantasme de l’institutrice.
29 novembre 2008
La vie rêvée en ZEP
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire